21 février - Présentation de la Police de sécurité du quotidien

Mis à jour le 21/02/2018
La Police de sécurité du quotidien concrétise l’engagement pris par le président de la République d’améliorer les conditions d’exercice des forces de l’ordre et de les recentrer sur leur cœur de métier.

Le haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie et les forces de police et de gendarmeries placées sous son autorité mettront tout en œuvre, en lien étroit avec les élus et l’ensemble des acteurs de la sécurité, pour assurer le succès de la Police de sécurité du quotidien sur le territoire.

Il s’agit d’une réforme profonde qui concerne les objectifs, la méthode et les moyens d’action des forces partout sur le territoire national.

Pour une police et une gendarmerie aux ambitions renouvelées, avec le recrutement de 10 000 personnes en 5 ans, dont 2000 dès 2018 et le retour de milliers de gendarmes et policiers sur le terrain grâce à la suppression des charges indues, notamment par l’embauche de personnels administratifs pour assurer les charges de bureau et la réforme de la procédure pénale.

Pour une police et une gendarmerie respectée grâce à l’amélioration des conditions d’exercice : protection accrue face aux agressions, moyens supplémentaires pour l’immobilier et l’équipement, formation remodelée.

Pour une police et une gendarmerie connectée grâce au déploiement de 115 000 tablettes numériques et 10 000 caméras piéton au niveau national, une lutte accrue contre les cyber-menaces, des services en ligne pour les usagers.

Pour une police et une gendarmerie sur mesure, avec des réponses de sécurité adaptées aux spécificités de chaque territoire, issues des remontées du terrain.

En zone police, ce sont ainsi 60 quartiers de reconquête républicaine qui ont été identifiés, dont, en Nouvelle-Calédonie, le quartier de Tindu, Montravel, Pierre-Lenquette.

Ces quartiers bénéficieront des mesures suivant, dès septembre prochain :

  • De renforts spécifiques et fidélisés de policiers. Les besoins seront pris en compte en termes de profils
  • Un délégué à la cohésion police-population sera désigné. Il sera chargé de faire le lien entre la population et le chef de circonscription
  • La désignation de référents « sécurité » au sein des conseils de quartier mis en place par les maires sera systématisé dans le but d’établir un lien de confiance pérenne entre la police et la population
  • Toutes les formes de contact avec la population seront déclinées et un effort particulier sera fait pour rendre compte à la population de l’action conduite (réunions de quartier, permanences d’accueil, réseaux sociaux, etc.)
  • L’accueil des victimes, notamment celles issues de ces quartiers, constituent une priorité (réduction des temps d’attente, accueil sur rendez-vous, etc.)

En zone gendarmerie, 250 « groupes de contact », spécifiquement dédiés au renforcement du lien avec la population, vont être créé d’ici à 2019, plus particulièrement dans les zones marqués par une croissance démographique et une urbanisation importante. En Nouvelle-Calédonie, ce groupe de contact sera intégré à compagnie de Nouméa.

 

L’efficacité de ces réformes repose sur un partenariat renforcé et un meilleur partage de l’information avec les élus et l’ensemble des acteurs de la sécurité.